(du 11 au 17 novembre)
Les 10 novembre on choisit de quitter définitivement la ville pour se mettre au vert dans les montagnes environnantes. On loue une voiture pour une semaine auprès d’un loueur local. On hérite d’une Toyota Break automatique qui fera parfaitement l’affaire. Conduire en Asie n’était pas prévu initialement mais cela reste bien plus simple pour visiter ce coin et on s’est aperçu que la conduite en Thaïlande était quand même assez sûre comparée aux pays voisins ! Les routes sont bonnes et les Thaï ne conduisent pas trop vite.
On file vers le parc du DOI PUI PEAK. Il est situé à 30 minutes de Chiang Mai. C’est un massif montagneux recouvert de jungle. Du haut du parc on a une superbe vue sur la ville. Les citadins viennent y prendre l’air. Les températures grâce à l’altitude sont bien plus agréables qu’en ville, les nuits y sont mêmes fraîches. On a testé car on y a fait du camping. Là non plus ce n’était pas prévu mais on a vu que c’était possible et ça permet de diversifier les expériences et … de varier les plaisirs.
Pour le camping c’est bien organisé. Le camping loue le duvet, le matelas, l’oreiller et la tente est déjà plantée. Pour le reste c’est globalement comme en France. Ça nous revient au même prix que l’hôtel. Les Thaïlandais commencent à s’y mettre. Certains sont très bien équipés (voir trop!).
A droite : Vue de nuit sur CHIANG MAI depuis le camping du parc national DOI PUI. A gauche, camping en terrasse au milieu des cultures de fleurs.
Le suremballage, toujours plus fort !
Ce panneau dans un toilette d’un restaurant nous a bien fait rire.
On va ainsi enchaîner dans la semaine plusieurs campings. Mais aussi dans le désordre :
Le PO POO PAPER. Petit centre ludique sur la fabrication de papier à partir de bouses d’éléphants. Et oui, elles sont constituées en grande partie de fibres non digérées que l’on va utiliser pour faire du papier. Elles sont lavées, cuites dans de l’eau bouillante, teintées puis étalées sur des tamis pour être séchées au soleil. Et voilà constitué un papier assez épais et décoratif. A la fin on nous invite à customiser des objets fabriqués ici (cahier, enveloppe, marque-page ….). Visite très agréable avec un guide très rigolo de surcroît. Il en faut de l’humour pour réussir à vendre le concept de faire du papier avec de la crotte !
Le troisième jour on visite le jardin botanique de la Reine. La Reine mère, la mère du roi actuel. D’ailleurs le nouveau roi semble bien moins apprécié que ses parents mais silence car en Thaïlande on ne critique pas la famille royale c’est très sévèrement puni (le fameux terme de crime de lèse-majesté).
Le soir on galère un peu pour trouver un hôtel, mais on finit pas s’en remettre à internet, le site AGODA. Et on tombe sur une annonce improbable mais qui s’avéra bien réelle dans un grand village vacance privatif à moitié vide.
Autre visite moins pédagogique mais tout aussi attrape-touristes, le parc aquatique du GRAND CANYON. On y passe la journée. Les enfants s’éclatent sur les structures gonflables et dans l’eau. Pendant ce temps les parents préparent la suite du voyage, boivent un coup et discutent avec une famille française avec ses deux enfants en voyage pour 11 mois. On récupère les enfants lessivés en fin de journée.
Puis nous passons trois jours entiers au coeur du parc du DOI INTHANON avec le mont , le sommet le plus élevé de Thaïlande. Le centre du parc est habité notamment par une ethnie MONG. Les habitants en dehors du tourisme (très développé ici), cultivent les fleurs (œillets, dahlia …) . Il y a des serres en plastique un peu partout qui sont même éclairées la nuit. Cela donne une ambiance très particulière à la tombée de la nuit. Les champs en terrasses ont semble-t-il été reconvertis pour les camping et l’horticulture.
Pour notre dernier jour, nous filons jusqu’au sommet du DOI INTHANON et ses 2595 m, point culminant de la Thaïlande qui est accessible en voiture. Rien de bien folichon avec des points de vue assez limités et une installation militaire très laide. Heureusement juste avant, nous avions pu faire une marche d’une bonne heure en contrebas qui nous a permis de voir de beaux pâturages entretenus par une espèce de chèvre sauvage très rare et protégée ici. Pour cette balade payante, la marche doit se faire avec un guide obligatoirement. Sur un sentier aussi court et aussi balisé, on n’a pas bien compris l’intérêt, surtout que la guide ne parlait pas un mot d’anglais. Ils auraient juste pu nous faire payer l’entrée c’était pareil ?!
Caféier, et bambou géant.
Le 17 c’est le moment de quitter cette nature. Malgré la pluie par moment, et la nuit sous tente, cette semaine au vert était plutôt agréable, avec des températures tempérées qui ont fait du bien. Allez go, un train de nuit nous attend à Chiang Mai, direction BANGKOK.
APPUYONS SUR PAUSE! 