du 13 au 18 juillet
Le retour de la famille de Bong Da jusqu’à Kampot s’est fait avec nos 3 scooters et nos sacs à dos. On a eu un peu de mal à charger et à conduire, aussi nous étions soulagés d’être arrivés chez le loueur au bout d’une heure.

Nous avons réservé deux chambres dans l’établissement « Les manguiers » tenu par un couple franco / Kmer; très agréable hôtel en bord de fleuve avec son parc paysager et ses jeux pour enfants. Nous avions besoin d’un peu de confort après une semaine assez rustique. Cela va s’avérer précieux car nous allons enchaîner les petits problèmes de santé.





C’est Axel le premier qui déclenche les hostilités le samedi soir, (troubles intestinaux) puis dimanche Loic et Lubin, ensuite Célian et Angèle. Sandrine qui croyait être passée au travers va finalement être clouée au lit le vendredi. Nous apprenons également que nos trois compagnons de woofing ont été touchés. Nous pensions que cela venait d’un plat que nous avions mangé mais vu les délais, c’était probablement viral. Nous vous passons les détails mais c’était pas beau à voir !!! Le plus malade sera Lubin qui, petite originalité, a débuté avec une superbe angine blanche pour passer ensuite aux problèmes gastriques. On a fini par aller consulter car il était vraiment faible. La consultation était assez « light » mais nous sommes repartis de l’hôpital avec les médicaments nécessaires. Deux jours plus tard, en se baladant sur la plage, il se fera piquer deux fois par une sorte de frelon. Y’a des semaines avec et des semaines sans … Ce récit de guerre ne serait pas complet sans ajouter une petite chute sur les pavés pour Célian avec un genou bien abîmé. Idem petite consultation à la clinique pour vérifier si on peut faire des points de suture. Mais le genou ressemblant à une tomate trop mûre ayant traîné au fond du cabas, il se contentera de pansement à changer tous les jours, pas de baignade et un anti-infectueux.







Donc la visite de Kampot se limitera à quelques virées en ville. Le mercredi on décide de changer d’air et de pousser jusqu’à KEP sur la côte pour voir la mer.
La côte dans cette région est encore assez peu urbanisée, mais avec une impression que cela est en train de muter. Les premiers gratte-ciel, hors d’échelle par rapport à leur environnement, sont en chantier. La ville n’est pas vraiment jolie, et la mer ne donne pas vraiment envie de se baigner (très peu de plage, eau marron et beaucoup de déchets). Mai l’ambiance générale reste agréable. Les familles viennent se prélasser sur les nattes en haut des plages (qu’ils louent) pour se restaurer en famille. Assez peu de cambodgiens se baignent et très peu se prélassent sur le sable. Ils viennent surtout partager un repas en famille.





Au programme du jeudi, la santé de chacun le permettant, la visite d’une ferme de poivre. La plus renommée s’appelle « la plantation » créée par un couple franco-belge (millionnaire à priori), vu les investissements faits. Ils ont décidé de tout quitter en Europe pour créer cette très belle exploitation consacrée au fameux poivre de Kampot et à différentes épices. Vous trouverez leur histoire sur internet en cliquant « La plantation« . Le poivre est une liane originaire d’Indonésie qui pousse à l’ombre. Les lianes sont plantées sur des poteaux en bois dépassant du sol de 4m selon une trame de 2m X 2m, le tout recouvert par des filets de protection solaire. Les poteaux sont plantés sur des buttes de terre avec un terrain globalement en pente pour éviter les surplus d’eau. La liane produit au bout de 2 ou 3 ans. Il y a deux sortes de poivre, le long et celui de Kampot, le classique. Le poivrier produit des fruits en grappe qui sont ramassés à la main une fois arrivés à la maturité attendue. On repasse plusieurs fois sur chaque pied. Vient ensuite le temps du séchage. On passe ainsi du poivre vert au noir après 2 ou 3 jours exposés au soleil. Le poivre vert laissé plus longtemps sur la liane devient rouge. Et le rouge passé à l’eau chaude puis décortiqué donne le poivre blanc, le plus cher. L’exploitation fait également fumer certains poivres pour diversifier encore plus ses produits. Au final une même plante donne les 4 couleurs de poivre que nous connaissons. Le vert ne se conservant pas, il est difficile d’en trouver en Europe. Nous terminons la visite par une dégustation des différents produits, un repas au restaurant de la ferme et une balade dans le parc des senteurs, occasion de constater l’extrême diversité des plantes sous ces latitudes. La plantation emploie environ 250 personnes après 10 ans d’existence, c’est une très belle réussite économique et un bel exemple pour le pays. Bref une très belle journée.










Le lendemain nous nous rendons au marché aux crabes. Cœurs sensibles s’abstenir! Les odeurs s’entremêlent dans ce capharnaüm de tentes, stands, feux , déchets, où règne une semi-obscurité. Comme tout bon touriste qui se respecte nous dégustons le fameux crabe de Kep au poivre vert. Très bon mais aussi très cher pour le pays. Nous consacrons l’après-midi à une petite randonnée dans le Parc National de Kep qui ne restera pas dans les annales. Petite consolation, nous y croisons pas mal de singes.






Allez, il est temps de quitter le golf de Thaïlande pour découvrir d’autres choses. Rendez-vous demain matin devant l’hôtel avec un taxi privé pour rejoindre la capitale Phnom Penh. Vous ne trouvez pas que ce nom est difficile à dire ? En tout cas on déconseille de le prononcer lorsqu’on est en train de manger de la semoule, ça peut décorer la pièce !

Un pays qui ne semble pas des plus propres
J’espère que tous le monde s’est bien remis
Pour le poivre , c’est marrant il y a eu un reportage à la télé il y a quelques temps
Bonne suite à vous
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Salut les Touzé! Ca me fait tout bizarre de vous voir en photos dans des endroits où on est allés! J’espère que tout le monde est à nouveau en forme pour apprécier la suite du voyage…Bises à tous et merci de nous faire rêver!
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Le king crabe au poivre vert… j’en salive encore. Heureux que cet épisode de santé défaillante soit bel et bien terminé. Visite d’un hôpital Cambodgien : check
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