Le 4 et 5 août

Quelques photos de Bangkok, les grandes artères, les centres commerciaux et le fleuve CHAO PHRAYA. Et grande première, un distributeur de casquettes !

Nous réveillons les enfants très tôt ce matin du 4 août pour pouvoir prendre le bus de 7H30 à Bangkok, destination Trat à l’est de Bangkok.

Cinq heures et demie plus tard, nous arrivons dans une petite gare routière où la vie semble s’être arrêtée. Petit repas rapide à la gargotte attenante et nous poursuivons notre chemin en montant à bord d’un mini-van que nous occuperons entièrement, cela permet de partir sans attendre d’autres passagers : c’est parfois pratique d’être 6 ! Nous empruntons la route 138 qui s’étire entre le golf de Thaïlande et la frontière Cambodgienne. Cette bande de terre parfois large d’à peine un kilomètre constitue une des bizarreries des découpages de frontières entre pays (ouvrez votre atlas vous comprendrez).

1h30 plus tard nous atteignons le poste frontière. Nous avons à peine le temps de descendre du véhicule que nos sacs se retrouvent dans une cariole conduite par des rabatteurs qui veulent tous nous accompagner jusqu’aux différents guichets. Nous passons tout d’abord devant les douaniers thaïlandais pour obtenir le visa de sortie puis nous marchons jusqu’à la frontière cambodgienne. A quelle sauce allons-nous être mangés ? Dans un premier temps, on nous demande nos pass sanitaires. Lubin et Angèle qui ne sont pas vaccinés sont obligés de faire un test anti-génique ! Heureusement maman a le droit de leur faire !

Ensuite on nous emmène dans un bureau et pour obtenir nos visas, on nous réclame bien plus que ce que nous avions lu dans les guides. Les douaniers, que nous avions pris pour des rabatteurs, sont en tenue civile. La porte est fermée. L’atmosphère est un peu lourde … Loic tente une négociation, mais avec des militaires on est moins à l’aise. Nous obtenons tout de même un « rabais » de 8 %. Les douaniers ont un grand sourire, les p’tits frenchies se sont faits plumés. C’est ce qui arrive quand on a pour emblème un coq ! Après coup, on se dit qu’on pouvait payer encore moins cher ! Par la suite, on apprendra que la prochaine fois il faudra exiger un reçu et faire preuve d’inflexibilité pour éviter ces bakchichs ! On aura l’occasion de se refaire la main plus tard ! Un taxi nous emmène enfin à Koh Kong, la première ville après la frontière où nous passerons la nuit. Retirer du cash, installer deux cartes SIM sur les téléphones et dîner dans la rue. Nous sommes au CAMBODGE !!!

Le lendemain nous repartons pour notre destination finale au Cambodge, à savoir la région de Kampot. Il nous reste juste 250 km à parcourir. Juste, on a écrit « juste » !? La route s’avère défoncée en de nombreux endroits (usure et mousson) et ce qui devait prendre 3h30, durera 6h.

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On finit essorés ! Voilà, après près de 1 600 km, la grande transhumance s’achève depuis le Sud de la Thaïlande. Cela aura pris au global 3 jours. C’était la plus longue étape prévue durant nos 6 mois.