La météo néo-zélandaise annonce quelques jours d’éclaircies, aussi décidons-nous de partir pour New-Plymouth. Ce n’était pas forcément prévu au programme mais avec ce COVID on a davantage de temps et on s’est laissé convaincre par un couple néo-zélandais croisé dans une auberge de jeunesse. Pour s’y rendre depuis Tongariro l’appli annonce 300 km en passant par une route superbe. Il nous faudra environ 6 heures de voiture ! On a choisi de prendre la route la plus courte en empruntant la fameuse route 43 dénommée Forgotten World Highway, littéralement la route du monde oublié. Eh bien elle porte bien son nom cette route !!!
Les conditions météorologiques étant déplorables ce jeudi 4 juin, autant le dire tout de suite : nous n’avons rien vu du paysage … Par contre se sont succédés cotes, descentes, virages à droite, virages à gauche, éboulis de pierres sur la chaussée, tronçon non goudronné, carcasses de voiture dans les ravins, route inondée. On croisait au maximum une voiture par quart d’heure. Il ne fallait pas baisser l’attention ! Aucune station service pendant 150 km, et un seul village avec un unique bar / hotel. Le far west on vous dit ! Bon si on écrit ces lignes c’est qu’au final tout s’est bien passé ! Mais un conseil, évitez la 43 les jours de pluies !




L’objectif de notre séjour est de voir de près cette curiosité géographique que constitue le mont Taranaki. Imaginez un immense volcan isolé de 2518 m de haut, avec un sommet enneigé, dominant une vaste plaine. Le Taranaki est classé avec un parc naturel délimité au compas ! Admirez le contraste forets / prairies ! A ses pieds, le port de New Plymouth et ses 60000 habitants. C’est le principal port sur la cote ouest, spécialisé dans la pétrochimie et le bois. On a même vu une plate-forme pétrolière au large. Eh oui, la NZ produit un peu de pétrole, comme le Danemark et l’Allemagne soit dit en passant.


Pour la vue sur le Taranaki, on repassera. Des nuages et de la pluie tous les jours. Pas moyen de faire une belle photo. Un japonais n’aurait pas supporté et se serait fait Arakiri. Nous on a utilisé un moyen typiquement français pour passer nos nerfs : le pinard ! Ceci en compagnie d’une famille française ; Hélène et Gilles et leurs deux enfants rencontrés quelques jours plus tôt.






Le mont Taranaki a fait des siennes, par contre le bord de mer était au rendez-vous.



Quelques vues depuis le pain de sucre qui domine la ville.






Quelques photos de la ville (parc, front de mer … avec parking silo à voitures !).




Notre maison pendant notre séjour.

