Située à environ 60 km de la mer, ROTORUA est une ville connue du monde entier pour ses phénomènes géothermiques tres actifs. La région est parsemée de geysers, sources d’eaux chaudes, bassins de boue et fumerolles. Ces phénomènes sont visibles dans de nombreux endroits de la ville, mais aussi dans les montagnes environnantes.

Le premier phénomène visible en arrivant ici est l’odeur d’oeuf pourri caractéristique des émanations de soufre qui recouvrent toute la ville; odeur plus ou moins forte selon les jours. On s’en aperçoit surtout quand on ouvre les fenêtres le matin pour aérer. Entre l’odeur d’une chambre d’adolescents ou l’odeur d’oeuf pourri dehors, difficile parfois de faire un choix (notre cœur balance … au sens propre !).

L’endroit est profondément ancré dans les traditions des Maoris qui représentent 35% de la population locale (14% au niveau national). Nous n’en avions jamais croisés autant. Certains villages Maoris en temps normal se visitent, avec repas et danses traditionnels (le fameux Haka). Malheureusement avec le confinement tout est fermé.

La ville est très touristique avec une multitude d’hôtels, motels et spas. Elle totalise 65 000 habitants. La ville borde également un vaste lac qui porte le même nom. Disposant d’un vélo de course dans la maison, nous avons eu l’occasion avec Thimotée d’en faire le tour, soit 42 km depuis la maison. Comme dans toutes les villes Néo-Zélandaises, les rues sont très larges et se croisent à angle droit. L’espace public comme toujours laisse une grande place a la voiture, mais également aux espaces verts. Paradoxalement les maisons sont très proches les unes des autres avec des terrains privatifs plutôt petits. La ville est très bien entretenue. L’ensemble lui confère un aspect très résidentiel, renforcé par la forte diminution de la circulation avec le confinement. Les distances sont importantes au sein de la ville, on s’en rend vite compte en tant que piéton !