Nous avons atterri et passés trois jours à Christchurch. Nous avons dormi deux nuits dans une sorte de camping : cela allait du camping classique, aire camping-car, motel, gîtes et simple bungalow avec sanitaires et cuisine collectifs. C’est cette dernière option que nous avions retenue.

Il nous a fallu une journée pour « digérer » le décallage horaire. Traduction : les parents étaient hors service pendant que les enfants s’éclataient sur l’aire de jeux du camping. Question, mais où trouvent-ils cette énergie ? Ils nous la volent nous pauvres adultes, c’est sûr! Puis nous avons passé deux jours à arpenter la ville. Christchurch est la principale ville de l’île du Sud et la deuxième plus grande ville du pays après Auckland. La troisième étant la capitale, Wellington (un peu de révisions avant Questions pour un champion ne peut pas faire de mal !)

Christchurch, étymomologiquement « l’église du Christ », comme nom de ville cela peut paraître surprenant ! Mais à priori, cela n’a pas suffi car vu de France, Christchurch a fait parler d’elle lors de la dernière décennie par deux faits majeurs. Le premier est le tremblement de terre de 2011 qui a fait 185 victimes et 7000 blessés avec une magnitude sur l’échelle de Richter de 6,3. Cette intensité peut paraître moyenne, mais l’épicentre était peu profond et très proche de la ville, ce qui a entraîné énormément de dégâts. La ville ne s’en est toujours pas remise car les chantiers foisonnent et beaucoup d’îlots urbains sont encore des terrains vagues.

L’autre catastrophe s’est jouée l’année dernière avec une attaque terroriste dans une mosquée commise par un cinglé australien qui a entraîné la mort de 51 habitants.

En dehors de ces deux actualités, nous ne connaissons pas « cette city ». Christchurch est une ville sur le modèle nord-américain. Une ville étendue, en damier (les rues se croisent quasiment toutes à angle droit), avec des avenues très larges, essentiellement des maisons de plein pied, et quelques immeubles de bureaux, de parking ou de commerces en centre-ville. Les distances sont importantes car globalement, la ville s’est étalée au détriment de la densification. On ne peut pas parler véritablement d’une belle ville selon nos codes européens, mais c’est une cité étonnante et moderne, où il semble bon vivre. La ville est en perpétuel chantier. Des immeubles poussent de partout avec chacun sa propre architecture très contemporaine. Nous avons bien aimé, particulièrement la diversité architecturale, les aires de jeux pour les enfants, le petit musée sur le séisme et les halls de restaurants.
